lundi 7 novembre 2011

Andy Coolquitt




Andy Coolquitt (né au Texas en 1964), vit et travaille entre New York et Austin ...

vendredi 2 septembre 2011

The Clock, Christian Marclay, centre Pomidou


Après Londres, New York et Venise, le Centre Pompidou accueille The Clock de Christian Marclay pour une projection exceptionnelle qui se déroule en continu nuit et jour du samedi 3 septembre à 11h00 au lundi 5 septembre 2011 à 11h (accès libre).

The Clock est une œuvre vidéo d'une durée de 24 heures, spectaculaire, hypnotique, une horloge, un mécanisme cinématographique réglé avec précision pour indiquer l'heure en temps réel, synchronisé sur le fuseau horaire correspondant au lieu d'exposition. Grâce à la technique du fragment qui lui est chère, Christian Marclay orchestre des milliers d'extraits, puisés dans toute l'histoire du cinéma, des comédies en noir et blanc des années quarante aux séries B des années quatre-vingt-dix, des films d'avant-garde des années soixante aux films à suspense des années quatre-vingts et qui tous rendent visible le temps qui passe à travers une myriade de plans d'horloges, de réveils, d'alarmes, de montres, d'actions ou de dialogues illustrant cet implacable écoulement.
Le spectateur a alors l'impression d'assister à une fiction en temps réel. Ce qui relève d'un coup d'œil furtif sur les horloges devient ici une exploration illimitée de la nature illusoire du temps et de la façon dont nous l'appréhendons. Le son joue sa propre partition. Christian Marclay l'utilise comme un liant, une symphonie de sonneries, de tic-tac, de pas, de cris, rires et pleurs, de musique. Les équivalents formels entre le temps et la musique deviennent sensibles et The Clock devient une œuvre musicale, nous rendant captifs, aux aguets, de ses sonorités bruitistes qui se confondent avec notre propre pulsation. The Clock devient un gigantesque memento mori.
Cette œuvre a constitué un des événements de la 54ème Biennale de Venise où Christian Marclay s'est vu décerner le Lion d'or du meilleur artiste. Ce film de vingt-quatre heures exerce, en effet, une attraction considérable sur tous ceux qui ont pu le découvrir.

Sculpteur, musicien, performeur, photographe, vidéaste, Christian Marclay, né aux États-Unis en 1955, développe depuis trente ans une œuvre polymorphe. De la même manière qu'il extrait des samples des disques vinyles pour inventer d'autres compositions musicales, il développe cette pratique de l'emprunt, de la citation dans ses œuvres vidéos.

dimanche 13 février 2011

Sous le vent de l'Art Brut, Collection Charlotte Zander,La Halle Saint Pierre


La Halle Saint Pierre accueillera du 17 janvier au 26 août 2011 une partie de la collection Charlotte Zander.

Abritée au château de Bönnigheim, en Allemagne, cette collection unique et riche de 4 000 œuvres, dédiée à l’art outsider, est historique. En effet, elle rassemble un grand nombre de créateurs fous, naïfs, visionnaires, autodidactes de toute sorte qui se sont imposés sur la scène de l’art moderne et en ont bouleversé l’esthétique. Cette collection est également pionnière dans son esprit, car elle a œuvré à défendre et célébrer, au-delà des catégories de l’art brut, de l’art naïf et de l’art singulier, cette large famille des créateurs marginaux, qui ont inventé des manières révolutionnaires de penser et de peindre.

samedi 12 février 2011

Erwin Wurm à la galerie Thaddaeus Ropac




7 RUE DEBELLEYME, 75003 PARIS FRANCE
TEL 331 4272 9900 FAX 331 4272 6166
galerie@ropac.net

TUESDAY-SATURDAY, 10AM-7PM
http://www.ropac.net/exhibitions/2011_1_erwin-wurm/

dimanche 23 janvier 2011

Louise Bourgeois à la Maison de Balzac




Louise Bourgeois à la Maison de Balzac


[17/11/2010]

Louise Bourgeois : Moi, Eugénie Grandet... Louise Bourgeois, artiste majeure de la scène contemporaine décédée le 31 mai dernier à New York, avait souhaité profiter de l’intimité de la Maison de Balzac pour présenter ses oeuvres dédiées à Eugénie Grandet. Une exposition à découvrir du 3 novembre 2010 au 6 février 2011.


Louise Bourgeois pour The Guardian Newspaper, Londres, 19 septembre 2009.


"I'm working on a show about Eugénie Grandet for the Maison de Balzac in Paris, opening next november. I love that story. It could be the story of my life."

Cette création originale spécialement conçue pour le musée, ne se veut pas une confrontation avec le personnage d’un des plus célèbres romans de Balzac mais bien l’expression d’une « identification récurrente », selon les propres termes de l'artiste avec « celle à qui l’on ne donna jamais la chance de grandir ».

Entièrement fondée sur la mémoire et les « motivations enfantines », l’œuvre de Louise Bourgeois est autobiographique. Au service de l’inconscient, son art cathartique renvoie aux relations mère - enfant ou père - enfant. [En savoir + sur la vie et l'oeuvre de Louise Bourgeois, sur le site Wikipédia].
Eugénie Grandet, célèbre dès sa publication en 1833, met en scène le père Grandet, vigneron d’une avarice instinctive, sa femme que l’insensibilité de son mari écrase et finit par tuer, et sa fille Eugénie, douce, bonne et aimante qui, déçue dans ses sentiments, se referme sur elle-même et devient une vieille fille charitable mais amère. Le roman de Balzac traite donc de la famille, de l’adolescence, de la douleur et de la solitude : autant de thèmes que Louise Bourgeois, se disant non pas féministe mais « s’occupant du féminin », a explorés sans relâche depuis ses premières peintures, à la fin des années 1930.

Rien d’étonnant donc à ce qu’Eugénie Grandet soit un personnage central dans la genèse de l’œuvre de Louise Bourgeois, qui y voit « le prototype de la femme qui ne s’est pas réalisée. Elle est dans l’impossibilité de s’épanouir. Ce personnage de Balzac est la prisonnière de son père qui avait besoin d’une bonne. Son destin est celui d’une femme qui n’a jamais l’occasion d’être une femme… ».


Revenant à la broderie, technique féminine par excellence mais surtout mode de création lié au souvenir de sa mère tisserande, Louise Bourgeois nous livre plusieurs séries d’œuvres qui évoquent le temps qui passe, les occupations inutiles, le flétrissement, la solitude.Une incroyable poésie – non dépourvue d’humour – se dégage de cet art de l’intime, du secret, chez une artiste qui ne travaille que dans l’isolement.

Cette exposition marque ainsi la rencontre de deux très grands artistes qui, bien qu’éloignés dans le temps et l’espace, se rejoignent par leur puissance d’analyse, leur lucidité et leurs efforts pour identifier les ressorts les plus profonds et les plus secrets de l’âme humaine.

samedi 20 novembre 2010

ACNE LAUNCHES WHITE / ART T-SHIRT PROJECT





ACNE LAUNCHES WHITE / ART T-SHIRT PROJECT
“Acne is built on different creative disciplines, so for me to fuse fashion and art is super interesting”
Jonny Johansson


Acne in collaboration with Aileen Corkery and Laura Burlington launch the ACNE WHITE / ART T-SHIRT PROJECT, a non-profit project set up to support emerging artists. Four artists will be commissioned to interpret the Acne white t-shirt, creating limited edition t-shirt designs available at galleries and ACNE studios worldwide. The proceeds from the sale of the t-shirts will go to a fund to support emerging artists in the publishing of their first monograph - a critical study of their work. The two-year project launches with the t-shirt by London-based artist Stefan Brüggemann in Mid- November.


The Evening

Following the lunch, Acne hosted a “Fatasia Fiesta Flamenco” to celebrate the collaboration with Candy Magazine and the transvestite trangender and cross dressing collection. (See release)