samedi 16 octobre 2010

BASQUIAT



BASQUIAT

Musée d'Art Moderne

15octobre, 30 janvier

Cette rétrospective est présentée à l’occasion du cinquantième anniversaire de la naissance de l'artiste. C'est la première de cette envergure en France.

D’origine portoricaine et haïtienne, né en 1960 à Brooklyn dans l’Etat de New York et mort à New York en 1988 à la suite d’une overdose à l’âge de vingt-sept ans, Basquiat appartient à la génération des graffiteurs qui a brusquement émergé à New York à la fin des années 70. En 1977, il commence à signer ses graffitis du nom de SAMO (pour « Same Old Shit ») accompagné d’une couronne et du sigle du copyright. Au cours de sa fulgurante carrière, sa peinture passe de la rue au tableau.

Son univers mélange les mythologies sacrées du vaudou et de la Bible en même temps que la bande dessinée, la publicité et les médias, les héros afro-américains de la musique et de la boxe, et l’affirmation de sa négritude. Il définit ainsi une contre-culture urbaine, underground, violente et anarchique, pétrie de liberté et de vitalité. En 1982, Basquiat est invité à participer à la Documenta 7 de Kassel en Allemagne. L’année suivante, il est le plus jeune et premier artiste noir à exposer à la Biennale du Whitney Museum of American Art à New York.

À partir de 1984, il réalise en commun des peintures avec Andy Warhol jusqu’à la mort de ce dernier en 1987.S’étant toujours défini comme un peintre influencé par son environnement urbain quotidien, les racines de sa pratique «expressionniste primitiviste» sont à trouver du côté d’une peinture européenne d’après-guerre, celle de Jean Dubuffet, réfractaire à l’«asphyxiante culture» ou celle de Cobra, ainsi que du côté de la grande tradition américaine de Robert Rauschenberg à Cy Twombly. Après sa mort prématurée en 1988, il laisse une œuvre considérable habitée par la mort, le racisme et sa propre destinée. Sa vie brûlante et explosive, mêlant le star-système et la révolte, a inspiré en 1996 le film « Basquiat » du peintre et cinéaste Julian Schnabel. En 1984, le musée d’Art moderne de la Ville de Paris avait déjà présenté Jean-Michel Basquiat dans une exposition collective consacrée au mouvement de la Figuration Libre France/USA, aux côtés de Robert Combas, Hervé Di Rosa, Keith Haring.

Cette rétrospective composée d’une centaine d’œuvres majeures (peintures, dessins, objets) provenant de nombreux musées et de collections particulières américains et européens, permet de reconstituer le parcours chronologique de l’artiste et de mesurer son importance dans l’art et dans l’histoire de l’art au-delà des années 80.

L’exposition Basquiat a été conçue par la Fondation Beyeler à Bâle - où elle a d'abord été présentée (9 mai - 5 septembre 2010) -, et organisée en collaboration avec le Musée d’Art moderne de la Ville de Paris. C'est la première exposition de cette ampleur jamais consacrée à Basquiat.

"In der Konditorei"


Marcel Hüppauff "In der Konditorei"

Du 14 octobre au 13 novembre 2010

La galerie Polad-Hardouin est heureuse d’accueillir Marcel Hüppauff pour sa première exposition individuelle à Paris du 14 octobre au 13 novembre 2010.

Après avoir participé à l’exposition Holy Destruction, Marcel Hüppauff, comme l’ensemble de ses condisciples de cette nouvelle génération de peintres, assume avec intensité et agressivité la peinture comme moyen et but.

Né en 1972 à Stuttgart, Marcel Hüppauff suit d’abord un classique cursus d’histoire de l’art, avant de participer, à Hambourg aux activités alternatives de l’Akademie Isotrop, avec notamment des artistes comme André Butzer ou Jonathan Meese.

Dans cette lignée et sous l’influence tutélaire d’un Asger Jorn, Marcel Hüppauf nous propose, pour cette exposition au titre intrigant et ironique « In der Konditorei » (A la pâtisserie), de savoureuses et étranges confiseries.

Plongée dans un ensemble aux couleurs sourdes, dominantes de bleu et de vert, l’ambiance est délibérément nocturne. On assiste à de mystérieuses sarabandes, conférences d’oiseaux, épouvantails, fantômes, lutins facétieux, maisons hantées, montagnes, forêts… Enfin, un homme apparaît. Le regard ahuri, comme perdu, il sera le seul homme présent de cette exposition mais en toile de fond : encore des animaux fantasmagoriques qui sont autant de rêves que de souvenirs. Pourtant, si l’on regarde attentivement la nuit de Marcel Hüppauff, elle n’est pas faite d’inquiétude, au contraire son monde est tendre, enfantin, débordant d’exubérances. D’ailleurs sa touche est fluide, rapide, parfois presque inachevée proche d’un coloriage....

Marcel Hüppauff, tel un Saint François d’Assise, préfère le langage poétique des oiseaux à celui des hommes, il avoue d’ailleurs : « Maybe the birds are angels or maybe the angels are birds... but in the end it’s all just color and canvas. »

Jonathan Callan



Jonathan Callan est un artiste anglais né à manchester et maintenant basé à Londres. Son travail est tout à fait varié,cependant beaucoup de ses œuvres utilisent des livres et le papier comme un moyen sculptural.
D'autres œuvres utilisent le livre blanc simple combiné avec la colle ou le plâtre pour créer une forme seule. Callan est actuellement représenté par le fourgon kudlek der grinten la galerie à Cologne.